Camille a rencontré le cirque durant son enfance et des études d’ingénieur en informatique (2008) ne l’ont pas empêchée de continuer à se suspendre assidûment à un trapèze. Elle prolonge ses études à l’occasion d’une spécialisation en intelligence artificielle (2010) qui l’amène à se passionner pour les sciences cognitives et la perception, et se tourne vers des métiers plus sensibles. Épaulée par une formation à l’école nationale supérieure de Photographie d’Arles et en design graphique, elle travaille comme photographe/vidéaste pour des com- pagnies de cirque rassemblées dans un lieu de résidence d’artiste / école de cirque (”Turbul”, Nîmes, France) où elle enseigne aussi le trapèze.
En 2015 elle émigre à Montréal. Remettant la perception au cœur de son propos, elle revient vers l’art vivant et se forme en danse par l’intermédiaire de multiples stages à saveur somatique. Elle se produit en cirque et danse-performance tout en développant une pratique d’écriture - parfois performée. Son style d’écriture est kinesthésique, témoin écrit de son rapport consciemment corporel au monde. Dans son processus créatif elle s’intéresse à continuer à faire vivre les projets sous d’autres formes : affiches extraites du livre enrichies de réalité augmentée puis performées ou transformées en installations... Le but de cette multiplicité des formes est de questionner le processus de transmission d’une expérience.

Camille a rencontré le cirque durant son enfance et des études d’ingénieur en informatique (2008) ne l’ont pas empêchée de continuer à se suspendre assidûment à un trapèze. Elle prolonge ses études à l’occasion d’une spécialisation en intelligence artificielle (2010) qui l’amène à se passionner pour les sciences cognitives et la perception, et se tourne vers des métiers plus sensibles. Épaulée par une formation à l’école nationale supérieure de Photographie d’Arles et en design graphique, elle travaille comme photographe/vidéaste pour des com- pagnies de cirque rassemblées dans un lieu de résidence d’artiste / école de cirque (”Turbul”, Nîmes, France) où elle enseigne aussi le trapèze.
En 2015 elle émigre à Montréal. Remettant la perception au cœur de son propos, elle revient vers l’art vivant et se forme en danse par l’intermédiaire de multiples stages à saveur somatique. Elle se produit en cirque et danse-performance tout en développant une pratique d’écriture - parfois performée. Son style d’écriture est kinesthésique, témoin écrit de son rapport consciemment corporel au monde. Dans son processus créatif elle s’intéresse à continuer à faire vivre les projets sous d’autres formes : affiches extraites du livre enrichies de réalité augmentée puis performées ou transformées en installations... Le but de cette multiplicité des formes est de questionner le processus de transmission d’une expérience.

Mon travail s’articule autour de métaphores basées sur le voyage invisible. Voyage entre deux états de corps, entre deux états d’esprit, perspectives ou cultures… Tout est voyage, tout est invitation au mouvement, même invisible. 
Je m’inspire du concept de « small dance » du chorégraphe Steve Praxton ainsi que des travaux du chorégraphe de Benoît Lachambre dont un des axes de recherche est « d’être chorégraphié » par l’espace, et je cherche à mettre en relation ma conception de la chorégraphie avec la perspective inclusive sur le vivant que propose Donna Haraway. 
Dans le milieu naturel, la diversité est reconnue comme une richesse nécessaire – au lieu d’un combat social – et sa beauté échappe à tout totalitarisme esthétique. Constatant notre habileté naturelle à admirer la variété au sein de la nature, mais parfois moins en ce qui concerne l’Humain, je cherche à transférer cette capacité vers d’autres contextes en jouant avec la perception pour proposer d’autres perspectives dans la série « Peaux ».

Mon travail s’articule autour de métaphores basées sur le voyage invisible. Voyage entre deux états de corps, entre deux états d’esprit, perspectives ou cultures… Tout est voyage, tout est invitation au mouvement, même invisible. 
Je m’inspire du concept de « small dance » du chorégraphe Steve Praxton ainsi que des travaux du chorégraphe de Benoît Lachambre dont un des axes de recherche est « d’être chorégraphié » par l’espace, et je cherche à mettre en relation ma conception de la chorégraphie avec la perspective inclusive sur le vivant que propose Donna Haraway. 
Dans le milieu naturel, la diversité est reconnue comme une richesse nécessaire – au lieu d’un combat social – et sa beauté échappe à tout totalitarisme esthétique. Constatant notre habileté naturelle à admirer la variété au sein de la nature, mais parfois moins en ce qui concerne l’Humain, je cherche à transférer cette capacité vers d’autres contextes en jouant avec la perception pour proposer d’autres perspectives dans la série « Peaux ».