{English follows} Éric LeBlanc est auteur, photographe, artiste numérique et performeur. Côté photographie, il est l’un des deux artistes du duo Atwood. Ensemble, ils ont présenté devant plus de 5 600 personnes leur exposition photographique IGAnne à l’hiver 2019. Ils sont également les artistes en résidence en arts visuels au Théâtre la Bordée pour la saison 20-21, avec le projet de murale et site Web photographique et communautaire Foule. Il crée également des oeuvres numériques en lien avec son recueil de fictions Le bleu des garçons. Côté littérature, il dirige pendant quatre ans le collectif Exond&, qui présente des spectacles littéraires sur les scènes du Mois de la Poésie et du Carrefour international de théâtre. Avec l’Escouade créative, il co-signe le parcours Adieu Sherlock! en 2016 et le spectacle littéraire en autobus Et si… en 2017. En solo, Éric récite poèmes et nouvelles sur les scènes du Festival Québec en toutes lettres, du Off-Festival de poésie de Trois-Rivières et du Festival de Poésie de Montréal. On peut le lire notamment dans la revue Zinc et sur la trousse poétique en ligne Tout à coup – la poésie. Il est finaliste en 2016 pour les Prix de la création poésie de Radio-Canada, puis finaliste catégorie nouvelle en 2020. Sa pièce de théâtre jeunesse Pattes et cravates a joué au Musée de la civilisation pendant l’été 2016 et continue de faire le tour du Québec avec la compagnie L’Envolée de valises. Son premier livre, Le bleu des garçons, est sorti en février 2020 chez Hamac.
{English} Éric Leblanc is an author, photographer, digital artist and performer. On the photography side, he is one of the Atwood duo. Together, they have presented before upwards of 5 600 people the photographic exhibition IGAnne in the winter of 2019. They are also the resident visual artists at the Théâtre la Bordée for the 20-21 season, with the communal web-and-mural project Foule. Éric also creates makes digital artworks for his fiction piece Le Bleu des Garçons. Regarding literature, he supervises for 4 years the collective Exond&, which presents literary events on the Mois de la Poésie scene and the Carrefour International de Théâtre. Along with l’Escouade Créative, he co-writes the Adieu Sherlock! Track in 2016 and the mobile literary show Et Si… in 2017. Solo, Éric performs poetry and novellas at the Festival Québec en Toutes Lettres, the Off-Festival de poésie de Trois-Rivières and the Festival de Poésie de Montréal. You can also read him in Zinc magazine and on the online poetry trust Tout à Coup – la Poésie. He is a finalist at the 2016 Prix de la Création Poésie de Radio-Canada, and in the novella category in 2020. His young adult play Pattes et Cravates has been performed at the Musée de la Civilisation in the summer of 2016 and continues to tour Quebec with the L’Envolée de Valises troup. His first book, Le Bleu des Garçons, came out in February 2020 from Hamac.

{English follows} Éric LeBlanc est auteur, photographe, artiste numérique et performeur. Côté photographie, il est l’un des deux artistes du duo Atwood. Ensemble, ils ont présenté devant plus de 5 600 personnes leur exposition photographique IGAnne à l’hiver 2019. Ils sont également les artistes en résidence en arts visuels au Théâtre la Bordée pour la saison 20-21, avec le projet de murale et site Web photographique et communautaire Foule. Il crée également des oeuvres numériques en lien avec son recueil de fictions Le bleu des garçons. Côté littérature, il dirige pendant quatre ans le collectif Exond&, qui présente des spectacles littéraires sur les scènes du Mois de la Poésie et du Carrefour international de théâtre. Avec l’Escouade créative, il co-signe le parcours Adieu Sherlock! en 2016 et le spectacle littéraire en autobus Et si… en 2017. En solo, Éric récite poèmes et nouvelles sur les scènes du Festival Québec en toutes lettres, du Off-Festival de poésie de Trois-Rivières et du Festival de Poésie de Montréal. On peut le lire notamment dans la revue Zinc et sur la trousse poétique en ligne Tout à coup – la poésie. Il est finaliste en 2016 pour les Prix de la création poésie de Radio-Canada, puis finaliste catégorie nouvelle en 2020. Sa pièce de théâtre jeunesse Pattes et cravates a joué au Musée de la civilisation pendant l’été 2016 et continue de faire le tour du Québec avec la compagnie L’Envolée de valises. Son premier livre, Le bleu des garçons, est sorti en février 2020 chez Hamac.
{English} Éric Leblanc is an author, photographer, digital artist and performer. On the photography side, he is one of the Atwood duo. Together, they have presented before upwards of 5 600 people the photographic exhibition IGAnne in the winter of 2019. They are also the resident visual artists at the Théâtre la Bordée for the 20-21 season, with the communal web-and-mural project Foule. Éric also creates makes digital artworks for his fiction piece Le Bleu des Garçons. Regarding literature, he supervises for 4 years the collective Exond&, which presents literary events on the Mois de la Poésie scene and the Carrefour International de Théâtre. Along with l’Escouade Créative, he co-writes the Adieu Sherlock! Track in 2016 and the mobile literary show Et Si… in 2017. Solo, Éric performs poetry and novellas at the Festival Québec en Toutes Lettres, the Off-Festival de poésie de Trois-Rivières and the Festival de Poésie de Montréal. You can also read him in Zinc magazine and on the online poetry trust Tout à Coup – la Poésie. He is a finalist at the 2016 Prix de la Création Poésie de Radio-Canada, and in the novella category in 2020. His young adult play Pattes et Cravates has been performed at the Musée de la Civilisation in the summer of 2016 and continues to tour Quebec with the L’Envolée de Valises troup. His first book, Le Bleu des Garçons, came out in February 2020 from Hamac.

Par des photos léchées mettant en scène des autoportraits, j’aspire à incarner l’humain comme il est réellement : un être à cheval entre un réel qui leur est imposé et cette douce fiction qu’il s’est construite pour fonctionner en société. Car là est l’enjeu de mes œuvres : travailler la mise en scène de mes images afin que tout participe à rendre une idée, une émotion plus palpable. Le choix de la photographie comme médium s’est imposé de lui-même, puisqu’il capture des éléments issus de la réalité qui sont remaniés à travers le prisme de ma subjectivité en y ajoutant des images de synthèses.

Je souhaite me positionner à contrecourant de cette propension contemporaine à consommer des photographies comme du fastfood pour encourager l’attardement, la réflexion. Des thématiques qui me sont chères servent de terrains de jeu à mes expérimentations photographiques : l’art, les réalités LGBTQ+, la notion de beauté.

Avec ma suite Le bleu des garçons, je mets en image les nouvelles écrites dans mon recueil d’autofictions du même titre. Le tout aspire à brouiller davantage la ligne entre littérature et réalité pour faire ressortir l’essentiel de chaque mise en scène : l’émotion. Dans un rendu surretouché, ces photographies jouent avec mon propre genre, voire ma propre identité, afin d’offrir des images à la fois léchées et désincarnées, afin d’invoquer l’inquiétante étrangeté qui joint l’art à la vie.

Par des photos léchées mettant en scène des autoportraits, j’aspire à incarner l’humain comme il est réellement : un être à cheval entre un réel qui leur est imposé et cette douce fiction qu’il s’est construite pour fonctionner en société. Car là est l’enjeu de mes œuvres : travailler la mise en scène de mes images afin que tout participe à rendre une idée, une émotion plus palpable. Le choix de la photographie comme médium s’est imposé de lui-même, puisqu’il capture des éléments issus de la réalité qui sont remaniés à travers le prisme de ma subjectivité en y ajoutant des images de synthèses.

Je souhaite me positionner à contrecourant de cette propension contemporaine à consommer des photographies comme du fastfood pour encourager l’attardement, la réflexion. Des thématiques qui me sont chères servent de terrains de jeu à mes expérimentations photographiques : l’art, les réalités LGBTQ+, la notion de beauté.

Avec ma suite Le bleu des garçons, je mets en image les nouvelles écrites dans mon recueil d’autofictions du même titre. Le tout aspire à brouiller davantage la ligne entre littérature et réalité pour faire ressortir l’essentiel de chaque mise en scène : l’émotion. Dans un rendu surretouché, ces photographies jouent avec mon propre genre, voire ma propre identité, afin d’offrir des images à la fois léchées et désincarnées, afin d’invoquer l’inquiétante étrangeté qui joint l’art à la vie.