Né en Corée du Sud, Kim Hwan a été formé à l’Académie nationale supérieure des beaux-
arts de Saint-Pétersbourg en Russie. Après ses études, il devient artiste peintre pendant 8
ans à Paris et accumule 15 expositions personnelles et 30 expositions collectives à Moscou,
Saint-Pétersbourg, Paris, Chantilly, Bruxelles et Dubaï.
Suite à son retour en Corée du Sud, il travaille comme directeur de l’Académie d’arts
plastiques du Musée de l’Île-de-France. Après son arrivée à Montréal, Kim Hwan reprend ses
activités de peintre. À travers des paysages réalistes, il présente la source de la vie à travers
des objets symboliques. Il trouve important d’enseigner les rudiments de la peinture afin
d’aider les élèves à trouver leur chemin. Selon les directeurs de galerie d’arts parisiens
Maryse Parisot et Michel Guillet, Kim Hwan « est un artiste intimiste d’une grande sensibilité,
son expression va du plus grand classicisme au plus délicat impressionnisme. » Kim Hwan
enseigne aujourd’hui à l’École des Beaux-Arts de Montréal.

Note de travail

Lumière de l’âme et de la forêt : Il est trop vain de ne pas savoir par nous-mêmes d’où nous venons et où nous en sommes, si nous nous adaptons à la vie d’un étranger. 
Ce que les philosophes disent de l’existence des êtres humains n’a pas de sens. 
Cependant, nous ne pourrions pas trouver le but de la vie si nous ne savions même pas comment établir notre propre identité. Alors que dirait la Bible sur l’existence de l’être humain? Il nous dit que nous sommes nés avec une intention et une raison indiscutables: En effet, depuis la création du monde, les qualités invisibles de Dieu - son pouvoir éternel et sa nature divine - ont été clairement perçues, et ont été comprises à partir de ce qui a été fait pour que les hommes soient sans excuse. (Romains 1, verset 20). 
En observant le monde de cette manière, je me suis rendu compte que celui qui avait la plus grande divinité et son pouvoir était la lumière. Si nous considérons la lumière uniquement comme la lumière du soleil, elle règle les sujets des peintures. Par conséquent, j’ai élargi la scène en tant que lumière qui éclaire l’esprit d’une personne - la lumière de l’âme. Cependant, il n’est pas possible de trouver cette lumière et de l’exprimer dans la ville formée de bâtiments en béton; j’ai donc choisi les bois comme sujet et pour exprimer cette lumière. 
Né en Corée, vivant la Russie, et lors de mon installation à Paris et Montréal, j’ai pu voir différentes formes et modifications des forêts de ce monde, tout en vivant et en vivant des vies différentes dans des lieux différents. Les bois dans mes œuvres n’existent pas dans ce monde actuel; ce sont des endroits dans mon imagination. J’ai utilisé la lumière pour exprimer ce que nous pouvons voir dans la forêt, comme la vivacité, le silence, la splendeur et la solitude. Les personnes qui observent ces scènes sont attirées par le paysage familier et ont le sentiment d’être présentes. En même temps, ils réalisent le fossé entre la réalité et la peinture dont ils ne peuvent jamais faire partie. L’eau est fréquemment utilisée dans mes peintures. 
L’eau dans mes peintures représente la vie d’un étranger dans des pays étrangers, comme mes expériences à Saint-Pétersbourg en Russie et à Paris et Montréal... Tout cela symbolise mes expériences et les moments que j’ai passés à l’étranger avec la difficulté de obstacles linguistiques et culturels. 
Je vais devoir me jeter à l’eau profonde pour aller à la forêt dans ma peinture. Sans cela, il me suffirait de rester en dehors du tableau et en tant qu’étranger. En conclusion, l’observateur (étranger) devra se déplacer dans la forêt de lumière pour faire un pas sur son pied. Tout comme nous devons ouvrir nos portes de cœur au monde pour abattre le mur invisible se bloquant au monde extérieur. 
Je devrai également traverser l’eau pour rencontrer mon Créateur, celui qui a conçu ma vie. Je souhaite à toutes les personnes qui rencontreraient mes forêts d’ouvrir leur cœur à la lumière de leur âme et de se promener dans la forêt de leur vie avec joie.