Né à Montréal, il a toujours adoré dessiner. Après des études en loisirs et en animation et recherche culturelle, il continue de s’intéresser à l’art. Il touche au théâtre, à la poésie, mais c’est définitivement la peinture qui l’attire.

Ce n’est qu’au début des années 80 qu’il s’initie à la peinture en prenant part à des rencontres hebdomadaires d’un groupe d’amis qui découvraient ce médium avec une artiste professionnelle. La découverte se transforma en passion. Trois autres artistes l’ont conseillé et stimulé, dont Marcelle Fortier qui, par ses encouragements, laissa son empreinte. Finalement l’oiseau prit son envol. La création est une liberté. 

Dix ans plus tard, de retour d’Afrique, on assiste à un renouveau. C’est par la matière qu’il prend forme. Peignant rapidement, le fait que l’acrylique sèche vite lui permet une plus grande latitude vis-à-vis sa créativité. Il utilise beaucoup la peinture à l’état brute appliquée dynamiquement à la spatule et on peut fréquemment remarquer des traces d’encre acrylique que laisse au hasard la pipette. Récemment, on remarque qu’il ajoute parfois du collage à sa palette.

Par son métier en loisir, il aime que les choses bougent autour de lui et souhaite délivrer cet aspect dans ses œuvres. C’est pourquoi, on y retrouve souvent du mouvement et de la vie. Elles pourraient également laisser entrevoir subtilement des choses ou des personnages aux observateurs avertis permettant à chacun son appropriation.

Son parcours artistique lui a permis de participer à une trentaine d’expositions collectives et à réaliser 8 expositions solo. Il fut membres de quelques associations d’artistes (AAPARS, ARTO, RAVIR, LAPAS).

Rien n’est prémédité dans ma création. Toutes les œuvres sont issues de l’imaginaire. Une ligne peut devenir le point de départ d’une aventure artistique dont j’ignore moi-même l’aboutissement final. Le traitement de la matière et des couleurs vives me stimule. Le droit à l’erreur et l’art de négocier avec celle-ci lorsqu’elle survient sont permis. Pour moi l’abstraction et le figuratif sont deux pôles se liant et se conjuguant via un dialecte qui se crée et se renouvelle constamment. Le traitement de la matière et des couleurs vives me stimule. D’un élan gestuel, mon inspiration, issue de l’énergie du moment se transpose pour mon plaisir et celui des autres.