Figuration contemporaine

Membre de la prestigieuse Fondation Taylor Paris, de la Maison des Artistes N° N158028

 

N° Siret : 331 111 203 00039

Contemporary figuration
Member of the prestigious Taylor Paris Foundation, of the Maison des Artistes N ° N158028
 Siret number: 331 111 203 00039
Participates in numerous exhibitions both on the local and international market.
Many works in private collections, in France, United States, Germany, Belgium ... represented by many galleries in France.

 

Pêcheur d’eau 
Des reflets, des ronds d’eau, des rondeaux car c’est la poésie du regard qui s’offre à nos yeux... La pluie , les auréoles, les aréoles, c’est tout un art de l’éphémère que Nadine Pillon développe ici, en une architecture savante et paradoxale, fixant à tout jamais ce qui ne dure qu’une seconde.
 Tout un monde en plongée, un monde à l’envers, des ombres d’ombres, des arbres trembleurs, des nuages prisonniers du courant, tout un univers dématérialisé, réduit à ses reflets danseurs. Réduits ? Non, car ce monde est un monde en expansion. 

Je ne réduirai jamais ces reflets dans l’eau à une partie de pêche, malgré le bouchon « Ligne de flottaison », trait d’humour de l’artiste . Ce serait trivial et superficiel. 

Je vois dans ces doublures du réel autre chose de plus enivrant. 

Et le peintre le sait bien qui se laisse aller à l’infra-monde, aux apparitions  d’en bas, et qui sort du simple réalisme pour accéder à l’abstraction. Des ronds de couleurs, des fragments de vitraux...  Mais il y a mieux. C’est toute l’énergie de l’univers qui surgit dans les couronnes d’eau rebondissantes. Tout un monde dans une goutte d’eau, comme le chantaient les poètes soufis. IL y a ici quelque chose d’animiste, de musical dans cet enchantement cosmique. Le chant de l’univers. Il n’y a qu’à faire le silence en soi et l’on entendra cette ronde des planètes. 

Michel lagrange. 

Ecrivain poète 

Water fisherman

Reflections, circles of water, roundels because it is the poetry of the gaze that is offered to our eyes ... Rain, halos, areolas, it is a whole art of the ephemeral that Nadine Pillon develops here, in a scholarly and paradoxical architecture, fixing forever what lasts only a second.
A whole submerged world, a world upside down, shadows of shadows, shaking trees, clouds trapped in the current, an entire dematerialized universe, reduced to its dancers' reflections.
Reduced? No, because this world is an expanding world.
I will never reduce those reflections in the water to a fishing trip, despite the "Waterline" plug, a joke of the artist. It would be trivial and superficial.

I see something more intoxicating in these linings of the real.
And the painter knows it well, who lets himself go into the infra-world, to appearances from below, and who leaves simple realism to reach abstraction. Color circles, fragments of stained glass ...
 But there is better. It is all the energy of the universe that arises in the bouncing water crowns. A whole world in a drop of water, as the Sufi poets sang. There is something animistic, musical here in this cosmic enchantment. The song of the universe. There is only silence in oneself and this round of planets will be heard.

Michel Lagrange.
Poet writer